world-building et NK Jemisin
Il y a quelques mois au détour d'une conversation, à propos d'Ursula K Le Guin, perdue dans les tréfonds des timelines mastodon (la conversation, pas UKLG) : @fay@lingo.lol m'indiquait que NK Jemisin surclassait Le Guin en termes de world-building.
Il y a quelques semaines, j'ai terminé de parcourir Stories Are Weapons de @annaleen@wandering.shop. Il y est justement question, en autres, de l'instrumentalisation de la science-fiction comme moyen de projeter des imaginaires dans des mondes construits et orientés idéologiquement. Des terrains de jeu de pouvoir. L'ouvrage consacre de nombreux passages à l'effort de Jemisin d'œuvrer à bâtir un monde infusant d'une narration contre-hégémonique.
C'était prévu pour bien plus tard, mais je me suis donc lancé dans le premier opus de la trilogie The Broken Earth. Peut-être que je n'aurais pas eu autant d'attente si je l'avais juste lu de but en blanc, mais la réalité est que c'est jusqu'à présent au-delà de mes attentes. La réputation de l'ouvrage et de l'autrice est bien méritée.
(Bien envie de relire vite fait Ways of Worldmaking de Nelson Goodman)